En octobre dernier, les deux sociétés de gestion chargées de collecter, gérer et distribuer les droits voisins en France signaient un accord historique. L’objectif de cet accord était alors de rapprocher les deux sociétés pour la gestion collective en créant la SAI (Société des Artistes Interprètes).
Dix mois plus tard, les futures missions de la SAI se précisent. Il s’agira de créer de prime abord un guichet unique national pour échanger les droits voisins à l’international, là où chaque société fonctionne actuellement individuellement. Le second volet de cet accord contient une mise en œuvre commune pour la gestion de la rémunération annuelle supplémentaire, rémunération liée à l’extension du délai de la protection des droits voisins pour les enregistrements musicaux, passée de 50 à 70 ans partout en Europe. Enfin, le dernier point porte sur la création d’un système de répartition commun aux deux sociétés de gestion.
La collaboration entre l’Adami et la Spedidam entend être opérationnelle dès 2020 : un tel projet constitue une avancée notable pour les droits des artistes-interprètes.