Pas d’applaudissements pour l’Europe

15 septembre 2016

Depuis son entrée en fonction, le président de la Commission européenne, monsieur Juncker, a annoncé qu’il allait travailler à la modernisation des règles européennes relatives au droit d’auteur et aux droits voisins. Il est clair pour tous qu’elles ne sont plus adaptées au marché numérique moderne et qu’elles compliquent l’unification du marché au niveau européen. Pour le président de la Commission, l’un des objectifs était alors d’assurer une rémunération équitable pour les artistes au sein de ce nouveau marché.

Hier, la Commission a finalement émis des propositions concrètes et a même obtenu un applaudissement modeste venant de différents milieux artistiques.

Parce que les artistes n’ont toujours aucune garantie d’une meilleure protection, ces applaudissements sont injustifiés. La Commission n’a pas tenu sa promesse. Les propositions qui sont sur la table aujourd’hui se concentrent uniquement sur la protection contractuelle des ayants-droit dans leurs négociations avec les grandes plates-formes numériques.

Chaque artiste (musicien ou acteur) sait que ces négociations sont réservées aux producteurs et aux éditeurs. Après tout, c’est auprès d’eux que les artistes transfèrent leurs droits et qui bénéficient de ces droits. Les propositions visant à accorder aux éditeurs de journaux de nouveaux droits confirment que cette pratique sera harmonisée pour toutes les disciplines.

PlayRight continue de défendre un accès direct aux revenus générés par les principales plates-formes Internet pour tous les artistes et pas seulement pour les quelques grands noms qui, occasionnellement, peuvent se joindre à la table des négociations.

Notre proposition pour une rémunération équitable pour les exploitations numériques pour tous les artistes est donc plus que jamais d’actualité.

Signez la FIFP-pétition et de faites savoir à la Commission qu’il y a encore du travail à faire dans la boutique numérique.

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